Le fait d'avoir été à Kouba et d'y avoir dormi a permis de voir les différences, d'échanger avec d'autres personnes.
A Niomoune, nous avons vécu un moment fort de partage, surtout avec les filles très timides. C'était un lieu neutre. Nous avons été invités à boire le vin de palme, lors du passage de dot, dans le village.
Ce fut une très chouette soirée.
Les jeunes de Kouba nous ont proposé de retourner à Kouba pour une deuxième nuit. Il n'y avait plus de séparation entre nous. Ils ont été très attentifs, nous nous sentions à l'aise pour reconnaître les lieux ...
Ce fut naturel de s'organiser pour savoir chez qui dormir.
De nombreux sujets ont été abordés, nous avons évoqué notre vie en Belgique. D'autres jeunes, des amis de nos correspondants, ont participé à la discussion. Il n'y avait plus de timidité. Nous avons parlé de l'homosexualité chez nous, du sida, des MST. Nous avons pu nous rendre compte de leurs connaissances sur ces thématiques.
Nous avons parlé sans nous arrêter jusqu'à l'aube sans voir le temps filer.
Le matin, nous avons été réveillé par le coq. Nos hôtes nous ont préparé un déjeuner. Tout le monde a rejoint le groupe pour partir.
C'était très émouvant de quitter Kouba et nos correspondants.
Ils ont appris sur nous et inversément.
- Yeliz -
Avec un début un peu timide au niveau de la rencontre, qui aurait pu penser à un tel échange une fois la glace brisée,
tout s'est enchainé un peu facilement.
Si je peux retenir une information principale de ce voyage, c'est leur accueil, digne de ce nom. Ils ont une telle facilité à nouer des lines qu'une fois que nous les avons découverts, ils nourrissent cette envie de rencontre de l'autre.
Si je devais parler de tout ce que cet échange m'a appris, ça ne tiendrait même pas dans le code civil. Comme quoi : il en faut peu pour être heureux. Vive Kouba.
- Joël -
Et la recette du jour: le Tiepudien
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